Invité à dire un mot sur la réaction de M. Arthur Lwango, président de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa qui a tenu une conférence de presse suite à sa suspension par décision du Bureau Exécutif Fédéral de la Fébaco, Me Paulin Kabongo, président de la Fébaco, de l’Europe où il se trouve s’est également exprimé.
Me Paulin Kabongo a répondu en ces termes : ‘
’Merci pour la question. Malheureusement je ne saurai pas répondre à cette question parce que moi je n’ai pas à me justifier dans la presse les décisions disciplinaires ne se commentent pas dans la presse. je ne sais pas quelles sont les décisions qui se sont commentées dans la presse après avoir été prises par les autres fédérations sœurs dans ce pays. S’il est vrai que les dirigeants de la Liprobakin qui ont été suspendus se sont livrés à une conférence de presse pour commenter les décisions disciplinaires prises à leur endroit. Eh ben, ils ont violé nos textes. Et nous, nous allons mener une enquête. Si cela est établi, croyez-moi nous allons faire respecter l’autorité de la fédération en faisant respecter les textes de la Fébaco.
Nous n’allons plus tolérer ces écarts de comportement que nous avons peut-être toléré à l’époque préélectorale parce que ce sont les mêmes personnes qui s’étaient encore livrées à des conférences de presse. Cher ami, dites-moi dans quelle fédération avez-vous déjà vu cela ? On suspend un dirigeant d’une entente ou ligue et il se permet d’aller critiquer les décisions de sa fédération dans la presse. Cela prouve effectivement que nous avons beaucoup du boulot et que nombreux ne connaissent pas les règlements. Nous avons-nous-même été suspendus par la Fiba international pour n’avoir pas été à la Coupe du monde mais nous y étions pas parce que le gouvernement n’avait pas mis les moyens à notre disposition. Mais qui avait été entendu ? C’était moi et Secrétaire Général. Et nous avons donné la réponse dans le délai qui nous était imparti.
Et notre mémoire en réponse était préalablement soumis au ministre M. Kabulo Muana Kabulo à l’époque. Et nous n’avons pas appelé la presse pour dire que voilà Fiba nous a sanctionnés comme ceci comme cela alors que la question de l’argent ne relevait pas de nous. Soit on connait les textes soit on ne les connait pas. Vous avez le cas de Sep Blatter et Michel Platini. Aujourd’hui ils ont été blanchis par le tribunal mais avaient-ils tenus de conférences de presse pour critiquer les décisions que l’UEFA avait prises contre eux ? ça c’est le comportement qui atteste réellement qu’on ne s’inscrit pas dans une logique de respect des textes. Malheureusement, mais nous, je dis désormais en tout cas pendant le temps où nous serons là, le respect des textes sera de strict application.
Donc, pour le reste, je pense que si nos amis avaient des arguments ils pouvaient soit venir en recours et je ne sais même pas si ceux qui ont tenu la conférence de presse si c’est vrai, ont eu le courage de lire les dispositions qu’eux-mêmes avaient évoqués dans leur courrier. Parce qu’il ne cadrait vraiment même pas avec ce qu’ils prétendaient. Ecouter, je ne vais pas me rabaisser à ce niveau et je reste très vigilant de contrôler très bien le comportement de nos entités subdélégataires. La liberté d’expression est garantie mais le respect de la hiérarchie dans ce domaine de sport est règlementée et régit par des dispositions qu’il faut faire respecter et il est dit que les décisions disciplinaires ne sont pas à commenter dans la presse. Donc, nous tirerons toutes les conséquences de ce comportement’’.
Antoine Bolia





