La République Démocratique du Congo, ce pays sous-continent au cœur de l’Afrique est condamnée à être la locomotive en Afrique. Tout le monde se souvient comment le pays de Lumumba avait relevé le défi de l’organisation des 9è jeux de la francophonie. Et comme legs, des infrastructures sportives adéquates à même de permettre l’organisation des grands événements sportifs que culturels.
Forte de cette réalité, la RDC s’est portée candidate pour abriter à Kinshasa les éliminatoires de l’Afro-basket dames 2025 zone 4.
Pour ce faire, la RDC doit confirmer d’ici le 30 avril 2024 l’organisation de ces éliminatoires. Et en cas d’engagement, ces éliminatoires devront se tenir au mois de juin prochain. Mais voilà.Le gouvernement est réputé démissionnaire.
Avec l’avènement de Mme la 1ère ministre, les ministres n’expédient que les affaires courantes. Par conséquent, le dossier y relatif est en souffrance. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour réactiver ce dossier. La continuité des affaires de l’état oblige.
Pour tout dire, l’organisation de ces éliminatoires est une nouvelle opportunité qui s’offre au pays de Félix Tshisekedi, le bâtisseur. C’est une autre occasion de valoriser les infrastructures construites surtout que ces salles n’ont plus été opérationnelles après les 9è jeux de la francophonie.
D’autre part, d’aucuns oubli que la RDC n’avait pas profité de sa domination en basket féminin toute une décennie pour la simple et bonne raison que les infrastructures faisaient défaut. Quoi de plus normal que maintenant que les infrastructures sont là, que le pays s’engage à organiser des compétitions internationales.
En définitive, de par sa dimension et la place qu’elle occupe, la RDC est appelée à jouer le rôle qui est vraiment le sien (être la locomotive).
Par conséquent, le pays de Lumumba est contraint de jouer les premiers rôles et non être à la traine des autres.
Antoine Bolia