Beaucoup d’espoir était placé à l’actuel ministre des sports et Loisirs, Claude François Kabulo Muana Kabulo au regard de ses qualités de journaliste sportif doublé d’une longue expérience en matière des sports. Et surtout pour son côté critique de la gestion de la chose sportive par les ministres qui se sont succédés à la tête du ministère des sports.
Devenu ministre, on attendait le voir à l’œuvre afin qu’il corrige les erreurs de ces prédécesseurs. Aujourd’hui, bon nombre des fédérations sportives nationales n’ont leurs yeux que pour pleurer.Beaucoup parmi les fédérations sportives nous disent que la situation n’est pas bonne dans le ministère des sports et Loisirs. Elles nous révèlent que beaucoup des dossiers sont en souffrance. Il y a favoritisme et blocage des dossiers des fédérations qui doivent soit organiser les championnats sur place en RDC ou même aller défendre les couleurs nationales à l’extérieur. Cas de la Fédération Congolaise des Combats Libres et Arts Martiaux Modernes ‘’FCCL’’ qui a introduit son dossier pour le championnat d’Afrique des Nations à Kinshasa. La Direction des Activités Physiques et Sportives et le Secrétariat Général des sports et Loisirs ont transféré ledit dossier depuis le mois d’avril 2023 au cabinet du ministère des sports et Loisirs. Mais hélas, à ce jour, aucune suite n’a été réservée à ce dossier. Le volley-ball, le squash etc ont tous des dossiers en souffrance de plus de 4 mois sur la table du ministre des sports et Loisirs en qui les sportifs congolais espéraient beaucoup à son avènement à la tête de ce ministère.
Qui peut sauver finalement le sport congolais ?
La question mérite d’être posée. De noms sont évoqués. Cas de Papy Niango qui s’était comporté en son temps en véritable ministre des sports et non de 4 ou 12 disciplines sportives seulement. Il avait défendu bec et ongles les intérêts de toutes les disciplines sportives en restant maître de son ministère. On retient surtout de lui qu’il avait fait sauver le verrou de 4 disciplines sportives (Football, cyclisme, taekwondo et handball) seulement à subventionner qu’avait instauré le gouvernement Matata Ponyo Mapon. Cette politique avait plus desservi que servi le sport congolais.
Par conséquent, pour sortir le sport congolais du bourbier, il faut une thérapeutique de choc. Un de leviers, infrastructures sportives connait un boom sans précédent. Il faudra capitaliser cet acquit. Il faut donc un homme de poigne à la tête du ministère des sports. Dossier à suivre.
Antoine Bolia