Face à la mauvaise gestion qui gangrène l’organe faitier du football congolais, Constant Omari a jugé bon de briser son silence. L’ancien président de la FECOFA, a au cours d’une interview insisté à ce que l’instance faîtière du football congolais retrouve d’abord sa souveraineté
« Pour le redressement du football au pays, la première de chose, il faudra remettre la fecofa avec un comité élu. Donc il faudrait administrativement remettre la fédération dans son fonctionnement normal. Cette fecofa ne fonctionne pas normalement aujourd’hui car d’un côté il y a la normalisation qui est la conséquence d’une chose qui ne marche pas bien et de l’autre côté des mesures conservatoires qui avaient déjà été prises par un ministre des sports qui était là et l’autre qui arrive prend les engagements avec la CAF de remettre ces prérogatives à la fecofa mais il les garde aussi, est ça pose problème. Donc il faut que cette fédération retrouve d’abord sa structure et son fonctionnement normal à travers l’organisation des élections même si je doute encore « , a laissé entendre celui qui est affectueusement appelé l’homme moderne.
A en croire, cette figure emblématique du football congolais, » tout déplacement des membres du Conor à l’extérieur, première de chose, c’est de se battre comment glisser. La première raison qu’ils poussent, si on organise les élections aujourd’hui, les gens de Omari vont revenir et la deuxième, il y a encore beaucoup à faire au sein de cette fédération.
La sortie médiatique de celui qui a fait plus de 18 ans au sein de la fédération congolaise de football association, vient une fois de plus éclairer l’opinion sur les manœuvres dilatoires orchestrées par les membres du Conor pour s’éterniser à la tête de la fecofa.
JKNG