Un échantillon des karatekas triés s’était retrouvé le dimanche 24 novembre 2024 à Lemba pour une activité d’adieu à la légende du karaté congolais qu’était Me Ken Nzengele qui a été inhumé le week-end en France.
Au cours de cette activité dont l’initiative était de Me Baygon mais le sponsoring est de Me Ikwa, président de la Ligue de Karaté Do de Kinshasa, l’école de karaté Mike Mutudi a organisé une activité d’adieu à Me Ken Nzengele. Les participants au nombre de 8 à savoir :
- Me Baygon
- Me Baudry Tetey
- Me Randy Lomenj
- Me Ikwa, président de la Ligue de Karaté de Do de Kinshasa
- Me Kalele
- Me Zorro Mambona, DTN de la Fékaco
- Me Robot de Kyokushin et Me Mike Mutudi
Ils ont eu bien sûr un moment de recueillement. Ils ont passé en revu ce qu’était Me Ken Nzzengele, l’héritage qu’il a laissé et ils ont pu réfléchir sur l’avenir.
Me Ikwa a parlé de l’héritage de Gd Me Ken Nzengele
Et Me Ikwa à su circonscrire ce qu’ils ont pu se dire au cours de cette activité. Ils ont pu réflechir sur ce qu’était réellement Me Ken Nzengele. Décédé le lundi 11 novembre 2024 en Europe, il était un ancien élève de Me Massamba Nona du Karaté Club Kinshasa ‘’KCK’’ et il a été inhumé le week-end passé en France.
Et Me Ikwa de préciser : ‘’J’ai pu comprendre que c’était quelqu’un qui avait beaucoup des vertus, beaucoup des qualités, il aimait beaucoup le karaté. Nous, nous allons prendre son héritage et l’utiliser à bon escient. Comme on dit, dans le moment de joie, se réjouir et dans le recueillement, réfléchir quelle est la leçon que nous pouvons tirer de ça ? L’histoire est là. Je vais associer les grands maîtres dans la ligue de Kinshasa. Me Baudry Tetey ici, beaucoup des gens ne le connaissent pas. Il faut qu’on les connaisse, on doit connaître qui ont marqué l’histoire de karaté en RDC. On ne connait que Decantor. On va réécrire l’histoire du karaté’’
Gd Me Baudry Tetey qui fut le terrible adversaire Me Ken Nzengele (NDLR ils ont livré 4 combats) a fait ce témoignage concernant l’illustre disparu :
‘’Pour moi c’est très pénible de perdre un combattant tel que Ken Nzengele que moi j’appelais machine de guerre. C’était un adversaire valable pour moi. Il était combattant formateur. C’était un grand combattant et un grand karateka et il était très simple comme tout le monde et il était un guerrier. J’ai combattu avec lui à 4 reprises. Ce n’était pas facile. Si tu le combat, à ton retour à la maison il faut qu’on te masse le corps. C’était un bon, c’est un frère qui a beaucoup contribué à notre discipline le karaté. Paix à son âme. Il m’appelait et m’a annoncé en pleine salle d’opération pour m’annoncer que c’était la 4è fois qu’on lui opérait la prostate. C’était comme une dernière parole qu’on adresse à un ami qu’on invite à prier pour vous. Il m’a appelé aussi après. J’avais fait trois demandes de boulot à la banque Centrale du Congo, c’est la demande introduit par Ken Nzengele dans cette banque qui m’a donné du boulot. S’il était un mauvais monsieur il n’allait pas le faire parce qu’il était mon adversaire de taille. C’était aussi un entraineur et il m’invitait à l’aider à donner des entrainements quand il s’absentait. Pour moi, je n’oublierai jamais’’.
Antoine Bolia