Du 26 juillet au 05 août 2025 aura lieu la première édition des jeux africains scolaires en Algérie. Un pari stratégique pour l’émergence des jeunes générations sportives en RDC, levier des performances à venir.
La compétition réunira les athlètes de moins de 18 ans dans 25 disciplines sportives. La RDC sera présente dans 14 disciplines ci-dessous :
1. Athlétisme
2. Badminton
3. Tennis de table
4. Tennis
5. Taekwondo
6. Handball
7. Basket 5×5
8. Basket 3×3
9. Roller
10. Judo
11. Lutte
12. Natation
13. Gymnastique
14. Boxe
15. Escrime
Dans les lignes qui suivent, Alain Badiashile Kayatshi, Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais ‘’C.O.C’’ éclaire sur ces premiers jeux africains :
‘’ La Première Édition des Jeux Africains Scolaires d’Alger, répartie sur quatre sites emblématiques : Annaba, Constantine, Sétif et Skikda. C’est une édition de tous les espoirs pour bon nombre des pays africains, et en particulier ceux qui courent derrière leur première médaille olympique. Cette première phase marque ainsi un tournant historique pour le sport de haut niveau en Afrique. Compétition dédiée aux élèves de moins de 18 ans, comme vous le savez déjà, ce rendez-vous de la jeunesse estudiantine est le fruit d’une initiative conjointe du Comité International Olympique (CIO) et de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).
La compétition projetée vise très justement à détecter précocement les jeunes talents, prélude à leur intégration future dans les programmes olympiques avec comme point culminant la possibilité d’obtenir une qualification pour le plus grand festival du sport qui rassemble tous les meilleurs athlètes du monde à savoir, les Jeux Olympiques. Ces jeux scolaires offrent ainsi à nos pays respectifs, 54 inscrits au total. C’est à dire tout le continent, une opportunité stratégique pour structurer les politiques de formation et d’encadrement dès le niveau scolaire. Si nos gouvernements s’impliquent activement, les États pourraient enfin concrétiser le rêve d’une médaille olympique, notamment lors des Jeux de Los Angeles 2028 aux États-Unis, et au-delà, à Brisbane en 2032 en Australie où les jeunes sélectionnés d’aujourd’hui seront dans la pleine maturité de leur carrière et capables de rivaliser de performances avec les meilleurs mondiaux de leur génération.
Il appartient désormais aux dirigeants, DTN, coachs et entraîneurs de jouer pleinement leur partition chacun en ce qui le concerne, et au pouvoir organisateur (l’État congolais) de jouer la sien. C’est à dire de garantir un cadre optimal à la prise en charge et une préparation adaptée à l’ampleur de l’événement, dans l’intérêt supérieur de la jeunesse congolaise ainsi que de son avenir sportif’’.
Antoine Bolia





