La violence dans le sport et autour des sports fait partie de ces phénomènes qui inquiètent la société en général et plus particulièrement les fédérations sportives et les sportifs eux-mêmes.
Elle parait contraire aux valeurs du sport comme le plaisir de jouer,le fair-play, le respect des concurrents,même si la rivalité qui peut opposer deux compétiteurs ou deux équipes fait aussi partie du sport .
En ville de goma en particulier et en RDC en général,la violence dans le sport prends de plus en plus de l’ampleur,ce vendredi 30 juin le match de Basketball opposant l’asb PJB élite à l’asb mont Carmel s’est terminé par des violences physiques à l’encontre d’un des arbitres du match qui a été copieusement tabassé par certains joueurs et fanatiques de Mont Carmel,un fait pourtant inhabituel dans le basketball gomatracien qui semblait de plus en plus inévitable vu les multiples agressions et insultes vis à vis des arbitres lors des matchs précédents du même championnat.
Voir un match se terminer par une bagarre est devenu monnaie courante dans le monde sportif congolais, en ville de goma récemment en demi finale du championnat provincial de football du Nord Kivu,l’arbitre du match entre le FC Beni sport et l’as Beni union André balekelayi était sérieusement tabassé par les joueurs de Beni union qui contestaient la décision de l’homme en noir,le même fait s’est reproduit à Lubumbashi lors du match de quart de finale de la coupe du Congo féminine entre le DC bweremana du nord Kivu et black stars,les joueuses de black stars avaient également tabassé l’arbitre,des évènements qui nous poussent à réfléchir comment éradiquer ce fléau qui terni l’image du sport congolais en général et gomatracien en particulier.
La nécessité de lutter contre les violences et les incivilités dans le sport
Le sport est reconnu comme un exutoire sain et constructif des passions humaines. Il n’est cependant pas imperméable aux maux qui affectent la société dans son ensemble.
La multiplication des incivilités et des violences dans l’enceinte même des arènes sportives ces dernières années ont démontré qu’un engagement renforcé des pouvoirs publics et des acteurs du sport, pour conserver à ce dernier son caractère festif et éducatif, est plus que jamais nécessaire.
Après la répétition d’incidents graves ces dernièrs jours et en particulier les agressions des arbitres,les ministères de l’Intérieur et des Sports doivent faire de la prévention et de la répression des violences dans le sport l’une de leurs principales priorités.
Traiter la violence en amont
Dans l’optique de prévenir la violence,il est évident de sensibiliser les supporters et les sportifs de tout âges aux valeurs fondamentales du sport et de redonner à ce dernier ses lettres de noblesse de respect et de fair-play .
Le ministère en charge du sport doit accompagner et promouvoir les actions menées sur le territoire national en matière d’éducation aux valeurs du sport, en particulier à travers les fédérations et les associations locales,qu’il s’agisse de projets spécifiques, d’actions en matière d’arbitrage ou de formation de l’encadrement.
Ainsi,les acteurs du sport doivent initier les projets de formation des supporteurs des clubs congolais(tout sport confondu),et l’organisation de séminaire pour les fanatiques des équipes pour échanger autour des notions de fairplay…
Il faut également éditer un guide juridique de la prévention et de la lutte contre les incivilités et la violence dans le sport à l’attention des dirigeants de clubs,des éducateurs et des arbitres.
Lancer également une grande campagne de prévention qu’on peut intitulé(par exemple) « Sortons la violence du stade » Composée de slogans, d’affiches et de spots télévisés,avec pour objet de dénoncer la petite minorité de fauteurs de trouble qui porte atteinte à l’image du sport et au bon déroulement des rencontres sportives et d’inciter les spectateurs à se rendre aux matchs dans un esprit de civisme et de détente.
Déceler et punir les comportements violents
Pour éradiquer ce fléau dans le monde sportif congolais,les dirigeants des Ententes,ligues et fédérations doivent taper fort sur la table en infligeant des lourdes sanctions exemplaires aux athlètes ou équipes auteurs de la violence dans un match, comme a été le cas au nord Kivu après les incidents malheureux survenu à Goma lors du match entre l’as BENI UNION et le FC Beni sport,le fautif (Beni union) a écopé de deux ans de suspension assorties d’une amende de 5.000$ et aucun joueur ou membre de son staff technique ne sera transférable pendant cette période de suspension et à la fin de cette dernière l’équipe sera reléguée en division inférieure(cas d’une agression collective), ou alors comme Trésor Mputu en 2010 où il avait écopé de 12 mois de suspension à la suite d’un acte violent sur un arbitre lors du match entre le TP mazembe et l’Apr FC du Rwanda en cecafa(cas d’agression individuelle),aux dirigeants de donner une mise en garde qui doit être appliqué pour tout les fauteurs de troubles dans le monde sportif, si des telles sanctions sont appliquées et respectées,les athlètes et fanatiques auront à réfléchir deux fois aux conséquences qui suivront pour eux et pour leur équipe avant de commettre des actes violents dans un match .
Michael Lurhuma
C’est bien vitre analyse très cher mais je trouve qu’il ya un penchant de votre part car vous dites rien sur le comportement des arbitres qui par leur faute professionnelle et de fois avec intention de nuire, le match qui devrait finir en bonté, finit en queue de poisson. En un mot, des fois la faute est partagée et nous devons sensibiliser toutes les parties prenantes.