Comme prévu, le dimanche 1er Septembre 2024 au Dojo JC Kauka dans l’enceinte du Cercle Onatra, la Sélection de Kalamu Judo a organisé un entrainement tripartite qui a réuni la Sélection de Kalamu, celle de Matete et celle de Limete.
Comme invités de marque à cette activité : Me Nico Liyanza, le Coordonnateur des Activités du Judo en République Démocratique du Congo, des hauts gradés Afuluka de Matete, Freddy Elonga, Sobin et bien d’autres, les judokas membres de l’association masters judokas de la RDC et des invités de marque.
Au menu de l’entrainement tripartite du dimanche 1er septembre au Dojo JC Kauka, il y a eu trois parties disctinctes :
1. Technique
2. Katas
3. Arbitrage
Que retenir de la technique ?
Taïsho par les entraineurs nationaux de Kalamu en occurrence Me Michigan et Maître Belé. Ushikomi, recherche Kumikata toujours par les entraineurs nationaux de Kalamu Maître Michigan et Bele. D’autres techniques par les entraineurs nationaux invités entre autres : Matete, Limeté et Masters en collaboration avec ceux de Kalamu. se sont succédé Kabasele etc.
Me Bele a mis un accent sur les techniques au sol (Ne waza).
Que retenir des Katas ?
Des éclaircissements ont été apportés par Me César Bofanga sur chaque étape de Nage No kata avec démonstration preuve à l’appui. D’autres katas ont suivi.
Que retenir de l’Arbitrage ?
Avant toute chose, Maître José Mbuyulu, Directeur Technique de la sélection de judo de Kalamu et arbitre international a exhibé à l’attention de tous les différents manuels sur l’arbitrage. Et il enchaina en reconnaissant que l’arbitrage est à la base de plusieurs maux qu’on déplore en judo.
Qui sont les principaux auteurs de ces maux ?
Il pointe du doigt les encadreurs, les athlètes, les arbitres et les supporters.Par ailleurs, Me José Mbuyulu invita les arbitres à lire ces documents mais à faire beaucoup des recherches parce que il y a beaucoup des choses modifiées, révèla-t-il.
A ce sujet, il recommande à l’arbitre d’être toujours à la page. En ce qui concerne le coach, Me José il l’invite à s’en tenir à l’éthique et être respectueux. En ce qui concerne l’athlète, il a fait remarquer que le judo commence par la salutation et se termine par la salutation. En ce qui concerne l’arbitre, il est obligé de maîtriser les techniques.
Quand parle-t-on d’ippon ?
Me José explique qu’il faut réunir 4 conditions : vitesse d’exécution, force, impact et les deux épaules. Pour montrer qu’il y a wazari, la main part de l’épaule et pour montrer qu’il y a ippon, la main part de la cuisse jusqu’au-dessus. Par ailleurs, Me José Mbuyulu recommande à l’arbitre de faire des choses avec âme et conscience. Il attire également l’attention de l’arbitre qui doit suivre les directives qu’on lui transmet de l’oreillette. Pas discuter mais exécuter. Il fait en outre remarquer que l’on a introduit le port du judogi blanc et bleu pour aider l’arbitre. Le bleu se met à gauche de l’arbitre et le blanc à droite.
En ce qui concerne les sanctions, Me José Mbuyulu a fait remarquer à l’assistance que les autres sanctions ont élagué et il ne reste plus que 2 sanctions : shido et hansoku make.
Quand est-ce qu’il y a shido ?
3 conditions : saisie, empêcher et tenue.
Antoine Bolia